Festival Ciné droit libre : C’est parti pour la 11ème édition


Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso, vibre depuis ce dimanche 28 juin aux sons et aux couleurs du festival ciné droit libre. 11ème  du genre et post-insurrectionnel, le festival fait la part belle à la jeunesse burkinabè et partant africaine à travers le thème : « Quand la jeunesse se met débout… ».


 
Une salle comble, des invités de marque, des cinéphiles engagés et passionnés des droits humains. C’est ce constat de « cocktail » d’hommes et de femmes que l’on pouvait faire à la cérémonie d’ouverture de la 11ème édition du festival ciné droit libre ce dimanche 28 juin au ciné Burkina.

Elom20ce, artiste togolais est le premier a plané le décor avec une belle prestation. Premier partenaire du festival, l’Institut français a été représenté par  Boris Z. du service de coopération et d’action cultuelle à l’ambassade de France au Burkina.
 
 
Ciné droit libre, pour M. Boris, est sans doute, l’un des espaces au Burkina ou chacun a le droit de s’exprimer, de prendre la parole etc.
Outre cette pluralité d’expressions, les débats qui s’y déroulent sont aussi, enrichissants, fructueux, interpellateurs à même d’entrainer et/ou d’instaurer de changements socio-politiques. C’est pourquoi l’Institut français a toujours été, là, aux côtés du festival. « Nous serons encore là pour vous accompagner », laisse-t-il entendre.
 

M. Boris est particulièrement heureux de cette édition qui rendra un hommage  à Adama Sallé, réalisateur burkinabè décédé malheureusement l’année dernière. Le représentant de l’ambassade du Danemark au Burkina va aussi emboucher la même trompette pour magnifier le festival et encourager les initiateurs dans la même lancé. Si plus rien ne doit être comme avant, ironise-t-il, le festival ciné droit libre doit continuer son combat de conscientisation des jeunes, et mieux des politiques pour un monde meilleur. « Nous sommes l’un des partenaires financiers du festival et nous le faisons avec joie » a-t ‘il confié à l’assistance. Le représentant de l’ambassade de Danemark s’est aussi réjoui de la prise en compte d’un film d’une réalisatrice danoise - « Democrats » -  de Camilla NIELSSON.

 
Après le Burkina, la Côte d’Ivoire, le Mali et la Sénégal

Le festival ciné droit libre ne cesse de grandir. D’année en année, précise le coordinateur Abdoulaye Diallo, il prospère et propose plusieurs espaces de liberté. Cette édition post-insurrectionnelle offre, par exemple, d’autres espaces de projections en dehors de l’Institut français tels que le Carrefour international de Ouagadougou (CITO), le village du festival….
 
 
 
Des rencontres de mouvements et de conférences avec des acteurs sont aussi prévus. Aussi, annonce le coordinateur Abdoulaye Diallo, le festival après le Burkina, déposera ses écrans à Abidjan en juillet prochain, puis à Dakar en novembre et enfin en Décembre à Bamako. En attendant, ciné droit libre bat son plein à Ouagadougou avec plus d’une quarantaine de films.
Bassératou

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